1. Introduction
La photographie vient des mots « photo », qui signifie lumière, et « graphe », qui veut dire dessiner. Donc, photographier, c’est « dessiner avec la lumière ». La lumière traverse un appareil photo et « dessine » ce qu’elle perçoit. Si tu débutes en photographie, tu peux commencer par régler l’appareil en mode automatique (AUTO). Cependant, avec de la pratique et selon les situations, tu devras ajuster manuellement certains paramètres pour obtenir l’effet désiré.
2. Comment fonctionne un appareil photo ?
Il existe des centaines, voire des milliers d’appareils photo, chacun avec ses propres spécificités. Cependant, ils partagent tous certaines composantes essentielles. Prenons l’exemple d’un appareil photo reflex :
– Le déclencheur : Situé généralement en haut de l’appareil, c’est le bouton sur lequel tu appuies pour capturer une photo. Il commande l’ouverture de l’obturateur.
– L’obturateur : C’est comme un petit volet situé devant le capteur (ou la pellicule dans les appareils argentiques). Quand tu prends une photo, il s’ouvre pour laisser la lumière impressionner le capteur.
– Le boîtier : C’est l’enveloppe qui contient tous les composants de l’appareil.
– L’objectif : Il dirige les rayons lumineux vers le capteur. L’objectif concentre cette lumière sur le système de capture.
– Le viseur : C’est par là que tu regardes pour cadrer ta photo. Dans les appareils reflex, la lumière est redirigée par un miroir puis un prisme pour te montrer l’image à l’endroit.
– L’ouverture (le diaphragme) : C’est un trou réglable dans l’objectif qui détermine la quantité de lumière entrant dans l’appareil. Elle peut être ajustée pour contrôler la luminosité de l’image en laissant entrer plus ou moins de lumière.
Une petite ouverture (grand nombre) donnera une image plus nette du premier plan, jusqu’à l’arrière-plan de ta photo (cela est idéal pour les photos de paysage). Au contraire, une grande ouverture (petit nombre) peut créer un flou d’arrière-plan, (delà pour mettre en valeur le visage d’une photo de portait)
Les appareils compacts diffèrent quelque peu. La plupart n’ont pas de viseur traditionnel ; à la place, un écran permet de cadrer l’image.
Sur l’écran d’un appareil compact ou dans le viseur d’un appareil reflex, différents paramètres sont affichés :
– Vitesse (durée d’exposition) : C’est le temps pendant lequel l’obturateur reste ouvert. Une vitesse lente est généralement inférieure à 1/30e de seconde.
– L’ouverture (le diaphragme) : C’est l’ouverture de l’objectif qui détermine la quantité de lumière entrant dans l’appareil.
– La sensibilité ISO : Elle détermine comment le capteur réagit à la lumière.
Si la sensibilité est trop faible, la lumière peut ne pas être assez perçue sur le capteur. La photo sera ainsi trop sombre.
Une haute sensibilité est utile dans des conditions de faible luminosité, mais elle peut rendre l’image trop, trop lumineuse, est donc trop blanche. Egalement en cas de haute sensibilité, l’image peut être « bruitée », c’est-à-dire dire créer des sortes de grains sur la photo.
– Histogramme : C’est une représentation graphique de la répartition des tons clairs et sombres dans une image.
Si l’histogramme est situé plutôt à gauche, cela signifie que les zones sont sombres. S’il est situé à droite, cela signifie que les zones sont claires.
– La balance des blancs (WB : White Balance en anglais) : Elle ajuste les couleurs pour que les blancs apparaissent blancs, quelle que soit la source lumineuse.
En effet, selon la source de lumière, celle-ci n’a pas toujours la même couleur ! (voir plus bas)
3. La lumière en photographie
La lumière peut varier en couleur et en intensité.
Elle peut être de couleur « chaude » (c’est-à-dire plutôt de de couleur, rouge, orange ou jaune) comme la lumière d’un coucher du soleil, ou de couleur plutôt « froide » comme celle d’une journée nuageuse.
Les sources lumineuses artificielles ont aussi leurs propres couleurs.
Les tubes fluorescents (néons), par exemple, émettent une lumière blanchâtre aux nuances bleutées (donc une lumière « froide »), tandis que les lampes incandescentes ou halogènes produisent une lumière chaude aux teintes jaunâtres (donc une lumière « chaude »).
L’intensité de la lumière, qu’elle peut être « douce ». Par exemple lorsque le soleil est derrière un gros nuage. Dans ce cas, la lumière est diffusée par le nuage et elle ne créer ainsi pas d’ombres ou presque pas.
Cela est aussi le cas lorsque tu es a placé l’ombre d’un arbre : la lumière est « douce »
Au contraire, en plein journée, lors d’une journée sans nuage et lorsque le soleil éclaire directement, la lumière est « forte ».
La lumière est si forte qu’elle créer des ombres des objets ou des personnes qu’elle éclaire.
S’il n’y a pas l’ombre du ton doigt dans la main, la lumière est « douce ».
S’il y a l’ombre de ton index dans la paume de ta main, la lumière est « forte »
Une lumière forte n’est pas idéale pour réaliser les photo d’un portrait d’une personne. D’abord parce qu’elle éblouie mais aussi car elle créer des ombres sur le visage (les ombres des pommettes, l’ombre du nez, etc.)
4. Les pixels en photographie numérique
En photographie numérique, l’image est composées de tout petits carrés placés les un a côté des autres (comme une mosaïque ). Ces carrées sont appelés des pixels.
Plus le nombre de pixels est important, plus l’image aura de détails et plus elle sera nette.
L’appareil photos ont souvent une résolution entre 8 et 20 millions de pixels.
Un appareil de 20 mega pixels permet de dé faire des plus grands titrages de qualité qu’appareil de 8 méga pixels